Conférence en ligne le 2 juin 2021

En attendant de pouvoir reprendre, à la rentrée d’octobre, nos conférences publiques de façon traditionnelle, nous vous proposons de nous retrouver encore un peu sur internet.

Mercredi 2 juin 2021, à 14 h 30 :

IASI : la mission « couteau suisse » pour observer l’atmosphère

par Cathy CLERBAUX (CNRS – LATMOS / IPSL)

La mission IASI permet de surveiller l’évolution de la composition atmosphérique sous l’influence des activités humaines. Trois instruments IASI volent actuellement en orbite polaire sur les plateformes météorologiques Metop. Mon équipe a mis au point les algorithmes pour analyser les spectres atmosphériques obtenus de jour comme de nuit tout autour du globe, afin de mesurer une vingtaine de composés atmosphériques et de variables climatiques. A partir des millions de données qui s’accumulent chaque jour, outre le suivi sur le long terme de l’atmosphère, ces observations permettent de surveiller les pics de pollution et de chaleur au-dessus des zones urbaines, les grands feux qui font rage et les transports de fumée, les émissions d’ammoniac associées à l’agriculture intensive, ou encore l’évolution de la qualité de l’air durant le confinement. IASI joue aussi un rôle important pour émettre des alertes rapides aux avions et aux populations lors d’éruptions volcaniques.

Pour revoir la conférence cliquer ici

Nous reprendrons les conférences traditionnelles dès que la situation le permettra. En attendant nous vous espérons tous en bonne santé et vous remercions de votre fidélité.

Pour tout renseignement, vous pouvez nous joindre à contact@bureau-des-longitudes.fr ou au 06.11.27.71.83

Conférence en ligne le 5 mai 2021

La crise sanitaire ne permettant  toujours pas la reprise des conférences publiques selon le mode habituel, nous continuons nos rendez-vous mensuels sur internet.

Mercredi 5 mai 2021, à 14 h 30 :

De la vie, de Mars et des planètes

par Christian MUSTIN (CNRS – CNES)

Où chercher la Vie extraterrestre? Sur Mars bien sûr c’est surement plus  facile à imaginer qu’à faire! Pourtant, les communautés scientifiques  entrevoient le jour où elles pourront vraiment travailler sur de  véritables échantillons martiens. Mars est le corps céleste le plus  exploré de notre système solaire (une cinquantaine de missions) après la  Lune (104 missions). Les missions antérieures ont révélé une planète qui  a connu, aux temps anciens, un environnement qui devait être semblable à  celui de la Jeune Terre à la même époque. Sur la Terre la vie à émergé.  Est-il envisageable qu’elle ait émergé au même moment sur Mars? Perseverance, une belle astromobile américaine, Perseverance, avec à son  bord un instrument américano-français vient d’atterrir pour rechercher  des biosignatures, prélever des échantillons soigneusement sélectionnés  qui seront rapportés sur Terre dans les années 2030 par une mission  européenne. L’aventure vient de commencer. Nous vous ferons découvrir  comment elle s’écrit.

Pour revoir  la conférence cliquer ici

Nous reprendrons les conférences traditionnelles dès que la situation le permettra. En attendant nous vous espérons tous en bonne santé et vous remercions de votre fidélité.

Pour tout renseignement, vous pouvez nous joindre à contact@bureau-des-longitudes.fr ou au 06.11.27.71.83

Conférence en ligne le 7 avril 2021

La crise sanitaire ne permettant  toujours pas la reprise des conférences publiques selon le mode habituel, nous continuons nos rendez-vous mensuels sur internet.

Mercredi 7 avril 2021, à 14 h 30 :

Météorologie de l’espace : la Terre sous les feux du Soleil

par Thierry DUDOK DE WIT (CNRS – Université d’Orléans)

Pendant des siècles le Soleil a été un symbole d’immuabilité. Il aura fallu attendre la fin du XXe siècle pour réaliser qu’il varie sans cesse et que ses variations affectent notre environnement terrestre ainsi que nos sociétés technologiques. Dans les années 1990 est née une nouvelle discipline, appelée météorologie de l’espace, qui vise à comprendre et surtout à prédire ces impacts de l’activité solaire. Les conséquences sont nombreuses : dysfonctionnement du positionnement par GPS, irradiation des composants électroniques à bord de satellites et d’astronautes, pannes du réseau électrique, perte d’altitude des satellites, etc. Le principal enjeu actuel est la transition d’une science relativement empirique et qui souffre d’un manque d’observations vers une science axée sur les applications, voire la prévision opérationnelle. Ces dernières années ont vu plusieurs avancées importantes, notamment le création en France d’un organisme (OFRAME, www.meteo-espace.fr) chargé de mieux coordonner l’interaction entre la communauté scientifique et les utilisateurs, et aussi la forte implication de la France dans la création d’un centre de prévision opérationnel dédié à l’aviation civile.

Pour revoir  la conférence cliquer ici

Nous reprendrons les conférences traditionnelles dès que la situation le permettra. En attendant nous vous espérons tous en bonne santé et vous remercions de votre fidélité.

Pour tout renseignement, vous pouvez nous joindre à contact@bureau-des-longitudes.fr ou au 06.11.27.71.83

Conférence en ligne le 3 mars 2021

La crise sanitaire ne permettant  toujours pas la reprise des conférences publiques selon le mode habituel, nous continuons nos rendez-vous mensuels sur internet.

Mercredi 3 mars 2021, à 14 h 30 :

L’acidification des océans et ses conséquences dans le contexte du changement climatique

par Jean-Pierre Gattuso
CNRS-Sorbonne Université-Institut du développement durable et des relations internationales

L’océan est une composante essentielle du système climatique. Il a emmagasiné 93 % de l’excès de chaleur lié à l’augmentation de l’effet de serre, au prix de son propre réchauffement et de la montée du niveau des mers. Il a également absorbé une portion importante (28 % depuis 1750) des émissions de gaz carbonique (CO2) dues aux activités humaines au prix cette fois d’une augmentation de l’acidité de l’eau de mer.
Je présenterai ce qu’est exactement le processus d’acidification de l’océan ainsi que les risques qu’il fait peser, avec les changement associés, sur les organismes et les écosystèmes marins ainsi que pour les services qu’ils nous rendent. Deux scénarios seront pris en compte : la poursuite intensive des émissions de gaz à effet de serre ou leur diminution de manière à limiter la hausse de la température de la planète au-dessous de 2 °C d’ici 2100, en adéquation avec l’Accord de Paris.
Si l’océan est un acteur et une victime des changements climatiques, il est aussi une source de solutions. Un large éventail de mesures fondées sur l’océan existe pour limiter le changement climatique et ses impacts sur les écosystèmes marins. Je présenterai les principales d’entre elles en soulignant leur efficacité, leurs limites ainsi que leurs éventuels effets collatéraux négatifs.

Pour revoir  la conférence cliquer ici

Nous reprendrons les conférences traditionnelles dès que la situation le permettra. En attendant nous vous espérons tous en bonne santé et vous remercions de votre fidélité.

Pour tout renseignement, vous pouvez nous joindre à contact@bureau-des-longitudes.fr ou au 06.11.27.71.83

Conférence en ligne le 3 février 2021

La crise sanitaire ne permettant  toujours pas la reprise des conférences publiques selon le mode habituel, nous continuons nos rendez-vous mensuels sur internet.

Mercredi 3 février 2021, à 14 h 30 :

Explorations du trou noir au centre de la Galaxie avec GRAVITY

par Guy PERRIN (LESIA/Observatoire de Paris – PSL et CNRS/INSU)

L’existence des trous noirs a été prédite depuis longtemps, avant même la formulation de la théorie de la relativité générale par Albert Einstein. Leur compacité extrême rend leur exploration à des échelles spatiales proches de l’horizon des événements difficile. Sagittarius A*, au centre de notre galaxie, est le trou noir avec la plus grande taille apparente vue depuis la Terre. Une collaboration d’astronomes européens a construit l’instrument GRAVITY pour le Very Large Telescope Interferometer de l’ESO pour tester l’hypothèse du trou noir supermassif pour Sgr A* au moyen d’observations dans l’infrarouge à des échelles spatiales inédites. Ces mêmes mesures permettent aussi de tester la théorie de la relativité générale dans un régime de gravité extrême. Je présenterai l’état actuel des mesures, dont les tests conduits grâce à l’observation de l’étoile S2 qui passe au plus près de Sgr A*, et les caractéristiques du trou noir qui ont pu en être déduites. Je présenterai également les mesures directes d’orbites de sursauts lumineux près de l’horizon des événements. Je donnerai un aperçu d’autres mesures faites sur d’autres trous noirs supermassifs. Je conclurai sur les perspectives offertes par l’instrument GRAVITY pour ce champ de recherche.

Pour revoir la conférence cliquer ici

Nous reprendrons les conférences traditionnelles dès que la situation le permettra. En attendant nous vous espérons tous en bonne santé et vous remercions de votre fidélité.

Pour tout renseignement, vous pouvez nous joindre à contact@bureau-des-longitudes.fr ou au 06.11.27.71.83

 

Conférence en ligne le mercredi 6 janvier 2021

Le Bureau des longitudes vous souhaite une bonne année 2021

La crise sanitaire ne permettant  toujours pas la reprise des conférences publiques selon le mode habituel, nous continuons nos rendez-vous mensuels sur internet.

Mercredi 6 janvier 2021, à 14 h 30 :

Le rayonnement de fond cosmologique, une sonde majeure du modèle cosmologique

par Karim BENABED (Institut d’astrophysique de Paris, UMR 7095, Sorbonne Université/CNRS)

Avec la publication des résultats finaux de la mission satellite Planck, la communauté asthttps://site.bdlg.fr/conference-6-janvier-2021-page-001rophysique dispose maintenant d’un relevé quasi exhaustif des anisotropies de température du rayonnement de fond cosmologique, fossile des premiers instants de l’univers. Cette observation, ainsi qu’un premier relevé précis de la polarisation du rayonnement de fond cosmologique ont permis de renforcer considérablement la solidité du modèle cosmologique et ouvrent la porte à de nouveaux projets ambitieux d’observation du sol et de l’espace, dont le but ultime est de contraindre plus fortement encore les modèles des tous premiers instants de l’univers en détectant la signature des ondes gravitationnelles primordiales. La forte amélioration des contraintes apportées par les observations de Planck et confirmées par de nouvelles observations menées du sol, révèle des tensions grandissantes avec d’autres sondes du modèle cosmologique. La question de savoir si ces tensions sont la signature de failles dans notre modèle cosmologique ou plus simplement de la difficulté à modéliser fidèlement des mesures de plus en plus complexes agite la communauté astrophysique.

Dans mon exposé, je donnerai donc une revue de l’état de l’art de la mesure et de l’exploitation du rayonnement de fond cosmologique. Je donnerai des informations sur les perspectives du domaine. Enfin, je présenterai un aperçu des questions ouvertes par ces nouvelles tensions.

La conférence sera enregistrée et mise en ligne ultérieurement sur notre site. Pour revoir cette conférence  cliquez ici

Nous reprendrons les conférences traditionnelles dès que la situation le permettra. En attendant nous vous espérons tous en bonne santé et vous remercions de votre fidélité.

Pour tout renseignement, vous pouvez nous joindre à contact@bureau-des-longitudes.fr ou au 06.11.27.71.83

 

Colloque « Instruments et artistes du Bureau des longitudes (1795-1932) »1er décembre 2020

Nous avons le plaisir de vous informer que le colloque international  «Instruments et artistes du Bureau des longitudes (1795-1932)», organisé dans le cadre de l’ANR /Le Bureau des longitudes (1795-1932). De la Révolution française à la Troisième République/ aura lieu le 1er décembre 2020, en visioconférence, de 8h45 à 12h30.

L’inscription est libre, il suffira de renseigner les informations demandées sur la page Zoom :

https://zoom.us/webinar/register/WN_Z5Fw5-jZTr-DF9yYnbuSEg

Journée scientifique « Océan et climat » le 2 décembre 2020

Compte-tenu de la situation sanitaire, cette série de conférences sera accessible sur internet via le logiciel ZOOM.  Le lien et les codes d’accès seront transmis suite à inscription par courriel à contact@bureau-des-longitudes.fr ou par téléphone au 06.11.27.71.83

Pour revoir les conférences de cette journée :

      • Présentation par L. Blanchet         cliquer ici
      • L’océan se réchauffe, les glaces fondent, la mer monte! Le niveau de l’océan vu par les satellites par A. Cazenave     cliquer ici
      • Biochimie marine : une autre manière de voir notre dette envers l’océan, mais à quel prix? par R. Séférian     cliquer ici
      • L’océan arctique en plein changement – la fin de la banquise? par M. Vancoppenolle     cliquer ici
      • L’état de l’océan en 2100, que disent les modèles climatiques? Un exemple : l’upwelling sénégalo-mauritanien par J. Mignot     cliquer ici
      • L’océan composante lente du climat : c’est l’océan qui chauffe l’atmosphère! par M. Crépon + discussion et bilan     cliquer ici

Conférence en ligne le mercredi 4 novembre 2020

La crise sanitaire ne permettant pas, à l’heure actuelle, la reprise des conférences publiques selon le mode habituel, nous vous proposons à partir de novembre de reprendre nos rendez-vous mensuels sur internet. L’accès à la conférence du 4 novembre sera possible à partir de 14h.

La conférence sera enregistrée et mise en ligne également sur ce site. Pour revoir cette conférence  cliquez ici

Nous reprendrons les conférences traditionnelles dès que la situation le permettra. En attendant nous vous espérons tous en bonne santé et vous remercions de votre fidélité.

Pour tout renseignement, vous pouvez nous joindre à contact@bureau-des-longitudes.fr ou au 06.11.27.71.83

Mercredi 4 novembre 2020, à 14 h 30

D’où viennent les comètes? Une grande diversité dans la famille de ces astres chevelus

par Nicolas BIVER (CNRS, LESIA, Observatoire de Paris – PSL)

La mission Rosetta en 2014-2016 a levé un peu le voile sur la nature des comètes en en suivant l’activité et en mesurant la composition de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Depuis d’autres comètes, comme C/2020 F3 (Neowise) cet été ou la comète interstellaire 2I/Borisov ont remis les comètes sous le feu des projecteurs de l’actualité. Au cours de ces dernières années nous avons découvert que les comètes étaient de nature et d’origine encore plus diverses qu’on ne le pensait: certaines comètes ont été découvertes au sein de la ceinture d’astéroïdes tandis que d’autres viennent de très loin, voire de l’extérieur du système solaire et révèlent une composition inhabituelle. Ces observations posent bien des questions auxquelles nous essayons de répondre : Comment les comètes « fonctionnent »-elles? Qu’est-ce que cette diversité de composition nous apprend sur la formation de notre système solaire et de la Terre?